Alléger le fardeau de la classe moyenne

À Genève, la question de la fiscalité et de son impact sur la classe moyenne reste au cœur des débats. En tant que députée PLR au Grand Conseil, j’ai soutenu activement la proposition de baisse d’impôts récemment soumise aux électeurs, visant à alléger le fardeau fiscal des contribuables de cette catégorie.

La classe moyenne, qui représente 65 % des contribuables avec des revenus imposables compris entre 47’000 et 270’000 francs, est souvent lourdement imposée et exclue des aides sociales. Ce déséquilibre fiscal pèse sur de nombreuses familles et travailleurs, limitant leur pouvoir d’achat et leur capacité à planifier l’avenir.

Cette réforme s’appuyait sur des précédents concrets. Par exemple, la baisse d’impôts de 2009, destinée à soutenir les couples mariés et les familles, avait entraîné une augmentation des recettes fiscales de 4 % par an en moyenne, bien au-delà de la croissance démographique. Ces données montrent qu’alléger la fiscalité peut renforcer l’économie tout en soutenant les ménages.

Avec un budget cantonal de 11 milliards de francs, soit 21’150 francs par habitant – bien au-dessus de villes comparables –, Genève dispose des ressources nécessaires pour répondre à cette problématique. En 2023, un excédent budgétaire de 1,5 milliard a encore confirmé cette capacité.

Il est essentiel de continuer à repenser notre fiscalité afin qu’elle soit plus juste et adaptée aux réalités économiques. La classe moyenne genevoise mérite une reconnaissance et un soutien accrus pour continuer à jouer un rôle clé dans la prospérité et le dynamisme de notre canton.

LE JOURNAL DE L’IMMOBILIER - article complet en cliquant ici

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