1er mai : faut-il encore fêter le travail ?
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs, continue de diviser les opinions. Lors de l’émission Infrarouge, divers intervenants ont débattu de la pertinence de cette célébration dans un monde du travail en pleine mutation. Si certains défendent l’importance de cette journée comme un rappel des luttes sociales et des acquis tels que les congés payés ou la sécurité au travail, d’autres la jugent déconnectée des réalités contemporaines.
J’ai eu l’occasion de participer à ce débat en soulignant l’importance de maintenir le 1er mai comme un moment de réflexion collective, tout en le modernisant. Selon moi, cette journée pourrait être réinventée pour s’adresser aux défis actuels du monde du travail, notamment l’égalité salariale, la précarisation de certains emplois et le besoin croissant de bien-être au travail. Je suis convaincue que « le 1er mai doit être une tribune pour imaginer un avenir où travail rime avec dignité et épanouissement, plutôt qu’avec souffrance et précarité ».
Au cours de l’émission, nous avons également abordé des thèmes clés tels que les transformations du travail liées au télétravail, à l’automatisation et aux nouvelles formes d’emploi. Pour ma part, je pense que cette journée ne doit pas seulement commémorer les acquis passés, mais devenir un moteur de changement pour des conditions de travail plus justes et adaptées à notre époque.
Le débat a mis en lumière une question essentielle : comment faire évoluer la célébration du 1er mai pour qu’elle demeure pertinente et impactante ? Je reste persuadée que cette journée, loin d’être obsolète, peut rester un levier puissant pour construire un travail plus humain et plus équitable.
RTS - INFRAROUGE - Débat complet en cliquant ici